la dépendance alcoolique c'est : qu'on ne peut plus se passer de consommer sous peine de souffrances physiques ou psychiques ou les deux. Que la journée s'organise exclusivement à se procurer de l'alcool à en consommer et à récupérer ses effets. une bonne définition de l'alcoolisme pourrait être la suivante : « tout usage de boissons alcooliques qui causent des dommages à l'individu, à la société ou aux deux. » 6 états qui prouvent que vous êtes dépendant à l’alcool Pour quoi boit-on ? Au début, on boit pour une de ces raisons : « Ça fait du bien après le travail, ça fait oublier les soucis, on se sent mieux plus fort ou moins timide, ça détend etc. » En France comme ailleurs, l’alcool est partout. Il est associé à la fête et la convivialité. C’est presque une tradition. Pour comprendre la dépendance, il est utile de se pencher sur son propre parcours de vie avec l’alcool. On boit pour faire...
Il est fondamental que nous, malades, on puisse comprendre cela et d’ancrer cette nouvelle identité, celui d’être
abstinent.
Ce n’est pas si simple, dans
une société où l’alcool est comme une tradition. C’est comme si on se mettait
de nouveau en marge de la société." D'accord, oui ! Mais il vaut mieux 1000
fois cette marge que l’autre".
L’abstinence commence au sevrage :
- - Physique tout d’abord, le corps est très rapidement sevré. Selon les recherches que j’ai pu voir, cela peut aller d’une semaine à 15 jours maximum. A ce moment, la personne retrouve son autonomie par rapport à l’alcool. Il n’a plus besoin d’alcool pour fonctionner.
- En effet, le corps, à force de s’adapter à la présence d’alcool, de plus en plus importante, finit par ne plus pouvoir fonctionner normalement sans alcool.
- Le sevrage psychologique peut être beaucoup plus long dans la majorité des cas. Cela peut demander plusieurs années. Dès que l’on devient abstinent, on peut distinguer 2 périodes.
La première période, on pourrait la distinguer comme une pièce de théâtre qui se jouait avant, mais continue de se jouer avec un personnage en moins « l’alcool ». on pourrait appeler cette première période ‘la période sans alcool’. C’est une période qui dure quelques temps, dés fois même quelques petites année, ou dès qu’on est tendu, ou quelle que soit la cause, on se retrouve confronté au besoin de l’alcool. C’est le manque psychologique. Dans cette période, il est fondamental de préserver les modes de compensation au manque. Ces compensations peuvent être médicamenteuses, les loisirs, le bien-être (méditation, hypnose, yoga etc.), familiales. Il y a d’autres compensations qui peuvent interagir physiquement tels que le tabac, café, besoin perpétuel de boire du liquide (boissons gazeuses, soda, etc.).
Plus les semaines passent,
plus ces compensations deviennent élaborées et s’atténuent. Un besoin d’action,
de rencontres, et de se faire plaisir, se mettront en place. On va
progressivement tenter de résoudre tous les problèmes qu’on avait accumulés
avant son abstinence.Certains d’entres nous arriverons à s’identifier comme malade alcoolique et le dire aux autres.
Les problèmes
seront plus rapidement résolus qu’avant notre dépendance. D’ailleurs, souvent,
quand on se reprend en main, il y a une multitude de difficultés à résoudre.
Il est important dans ce cas-là, d’avoir une très forte motivation et d’avoir des objectifs à long termes et ne pas s’isoler, et vaincre le risque de rechute.
Il est important dans ce cas-là, d’avoir une très forte motivation et d’avoir des objectifs à long termes et ne pas s’isoler, et vaincre le risque de rechute.
Si rechute il y a, il est important de ne pas la
considérer comme un retour au point de départ, mais comme une pause dans votre
progression de la compréhension de votre maladie qui va vous emmener vers une
abstinence stable. Ce sont des situations, et des émotions auxquelles vous
pourrez en tirer un apprentissage.
Cette façon de voir la
rechute, évite de la dramatiser. Cela va vous permettre d’en parler à ceux qui
peuvent l’entendre. Et bien souvent, ça permet d’interrompre la rechute avant
que la dépendance physique majeure ne réapparaisse. A cela, adviendra, une
nouvelle abstinence qui sera plus solide que l’abstinence avant la rechute.
En conclusion, pendant
l’abstinence, on réapprend à vivre, à nouer de nouveaux contacts autour de
nous, et surtout avec nous-mêmes. Vivre est le meilleur apprentissage de la vie
en fin de compte. Au bout du chemin, on aura appris à se reconnaitre,
c’est-à-dire à s’accepter comme être désirant. Accepter la limite de ses
désirs, et reconnaitre le désir des autres.
Apprendre à s’aimer lorsqu’on
aura vaincu la maladie et qu’on pourra se lancer dans une nouvelle aventure
prodigieuse, on se dira « on est tellement mieux sans alcool ».
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