Accéder au contenu principal

6 manifestations qui prouvent que vous êtes en forte dépendance alcooliques

la dépendance alcoolique c'est : qu'on ne peut plus se passer de consommer sous peine de souffrances physiques ou psychiques ou les deux. Que  la journée  s'organise exclusivement à se procurer de l'alcool à en consommer et à récupérer ses effets. une bonne définition de l'alcoolisme pourrait être la suivante : « tout usage de boissons alcooliques qui causent des dommages à l'individu, à la société ou aux deux. » 6 états qui prouvent que vous êtes dépendant à l’alcool Pour quoi boit-on ? Au début, on boit pour une de ces raisons : « Ça fait du bien après le travail, ça fait oublier les soucis, on se sent mieux plus fort ou moins timide, ça détend etc. » En France comme ailleurs, l’alcool est partout. Il est associé à la fête et la convivialité. C’est presque une tradition. Pour comprendre la dépendance, il est utile de se pencher sur son propre parcours de vie avec l’alcool. On boit pour faire la fête, pour

Je me présente manu. Malade alcoolique.


Mon histoire avec l’alcool.


Voilà je me présente moi c'est manu malade alcoolique depuis mes 17 ans, j'en ai 34. Enfin avant 17 ans c’était la défonce entre collègues. Puis je suis tombé dans la dépendance. C'est à dire mes seuls amis de la journée c’était ces fameuses canettes de bière fortes. J'en buvais jusqu’à ce que je tombe ko ou jusqu'au moment où je  n'avais plus de sous <2000 à 2004>.
Puis je rencontrai la mère de mes enfants et là j'arrivais à me modérer jusqu'en 2007.C'est bizarre ma forte dépendance est revenue à la naissance de ma 1ere fille et plus les années passaient et plus je sombrais et faisais vivre un enfer à mon ex-femme.

Première cure.


 Alors en 2010 pour sauver mon couple et ayant eu un gros problème avec la justice "ils m’ont trouvés en train de dormir au volant devant mon garage moteur allumé", bref je suis allé voir mon médecin traitant qui ma prescrit des médicaments pendant une semaine mais aucun résultat .Donc je fis ma première cure de sevrage en soins spécialisés pendant 3 semaines. A ma sortie ce que j'ai compris c'est que j'était sevré lol. J'ai tenu 1 an .
 Dans mon couple l'enfer que j'avais fait vivre à mon ex était devenu irréversible. J'ai bus de nouveau pendant 1 an et la naissance de ma 2eme fille n'y a rien fait.
 Puis en 2012 séparation.

La chute a était brutale.

Donc je laisse la villa qu'on avait en location pour un minable appartement je me souviens que je n'avais même pas de couvert lol . Je perdis mon travail.et fit le saut de l'ange avec ma superbe Seat dans un ravin de 17 mètres sans dégât pour moi. Bref j'avais tout perdu .Je faisais la quête pour me payer  de l'alcool. Et puis de nouveau une autre cure, là il fallait que je me remonte les bretelles pour me relever .Tout d’abord en me soignant pendant 2 mois j'ai fait cure + post cure.

j'ai enfin connu la véritable abstinance


 En sortant de la cure. J'ai appris que j’étais dépendant à l'alcool et que pour moi ce sera zéro alcool.
 Je me relève petit à petit. J'ouvre même une entreprise à ma sortie et fis pleins de rencontres jusqu’à trouver la bonne en 2013.


La rencontre qui a changé ma vie
Je ne bois pas pendant 3 ans et demi. Je me reconstruis avec ma nouvelle femme. Une véritable et belle histoire d'amour s'installe, des projets, une villa ,une belle voiture, une belle femme etc.
 Ma nouvelle compagne connaissait ma maladie .Mais nous n'avions pas d'amis. Et sa me poser problème a moi pas a elle! 


De nouveau, rechute puis rechute.



 Alors un jour un ami du taf m’invita à l'une de ses soirées, alors là, la pente très douce se remit en place. Pour moi elle a mis entre 6 à 9 mois avant que j'en prenne conscience. Et là je rechute ! Donc cure + post cure. "Retour à la colonie" je me suis dit "je l'ai déjà fait donc ça me fait pas peur".
 Trop confiant, je fis 2 mois et j'ai tenu le temps d'un été puis rechute. Risque de séparation limite, limite, voiture cassée mais réparable, le boulot c’était chaud. A noël 2016 je me suis retrouvé seul, ma femme m'avait quitté. Je savais qu'il fallait que je me soigne absolument à ce moment-là, mais je retardais l'échéance. Enfin pas moi mais le petit bonhomme dans mon cerveau lol.
 Le soir du 24 décembre je suis allé à une discothèque avec une boite de seresta 50, je les prenais comme des bonbons avec ça j'ai rajouté une bouteille de sky en boite c'était juste avant minuit.

arrêt de l'alcool 24/12/2016 a minuit


Je me suis réveillé le lendemain soir à 18 heures à l’hôpital. "Bilan traumatisme crânien avec hémorragie interne". Mon addicto est de suite venu à mon réveil, et là je lui ai dit "il faut absolument me trouver une place en cure". 2 semaines après, je suis allé dans une clinique psychiatrique soft .
 Par la suite, avec l'aide de mon psychiatre, je me suis dit "il faut que je comprenne tout ce qu' il se passe dans ma tête", le mécanisme qui engendrait tout ça, autant psychologiquement que physiquement. Il m’a fallu analyser toute les zones à risques et "les comment et pourquoi "je retombais dans l'alcool.
.
  J'ai dû faire un gros apprentissage sur moi et sérieusement. Fini la colonie lol tout en restant sociable. Je me suis dit "je sors pas temps que j'en ai pas appris le maximum sur moi et l'alcool".




chaque jour, je me disais "c'est impossible que ces bières soient plus fortes que moi". Ce fut mon plus grand combat. Et il fallait que je le gagne! Que je soit un battant !

La délivrance.


 A ma sortie, je pouvais regarder loin devant moi. Il y avait de la place ! La route sera longue ! Mais le plus dur est derrière moi. Et je ne peux qu’apprécier chaque instant présent encore plus, pour un futur libre.
 Là, ça fait un an et 3 mois que je ne bois plus. A ma sortie, je me suis mis au sport à raison de 4 fois par semaine.
 J'étais passionné et au niveau du moral ça fait du bien et ça apporte une certaine rigueur de vie si tu veux évoluer.
 Cette fois, j'ai tout récupéré "ma femme, la voiture et le boulot" mais, surtout de la connaissance et de la détermination. Souvent comme, c'est gravé dans mon cerveau je repense à l'alcool mais fuck! La vie est plus belle sans. Voilà, j’espère que ça n'a pas était trop long.
 Juste pour vous dire que c'est possible. Et ce blog, est ce que je recherchais quand j'étais à la recherche de solutions à l’époque. Mais elle n’existait pas .Alors si je peux aider mon ancien "moi" ici lol, ce serait avec plaisir.

©,2018 E.Emmanuel 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L’abstinence, une nouvelle identité

Petite illustration de l'abstinence a l'alcool. Compréhension de l’abstinence et de ses effets. Il est fondamental que nous, malades, on  puisse comprendre cela et d’ancrer cette nouvelle identité, celui d’être abstinent. Ce n’est pas si simple, dans une société où l’alcool est comme une tradition. C’est comme si on se mettait de nouveau en marge de la société." D'a ccord , oui ! Mais il vaut mieux 1000 fois cette marge que l’autre". L’abstinence commence au sevrage : -            Physique tout d’abord, le corps est très rapidement sevré. Selon les recherches que j’ai pu voir, cela peut aller d’une semaine à 15 jours maximum. A ce moment, la personne retrouve son autonomie par rapport à l’alcool. Il n’a plus besoin d’alcool pour fonctionner.          En effet, le corps, à force de s’adapter à la présence d’alcool, de plus en plus importante, finit par ne plus pouvoir fonctionner normalement sans alcool.       Le sevrage psycho

Je me présente je m’appelle Abstinence

Ma vie avec l'alcool. J’ai récupéré mon nom de jeune fille après avoir vécu un mariage des plus tumultueux avec monsieur la bouteille, son ptit nom c’était canette. En vivant avec lui, je me suis rendu compte que je n’étais plus une femme. C’est elle qui dirigeait tout, même moi ! il gérait mes sorties, mon emploi du temps,  bref ma vie… il était très jaloux et ne supportait pas que j’ai de nouveaux amis. Il  faisait tout pour que je les perdent. Il était tellement attachée à moi qu’il m’empêchait même d’aller au travail. Et quand j’y allais, j’étais tellement fatigué des ébats de la soirée avec lui, que je n’arrivais pas à reprendre mes esprits à 100% .  Mon chef me disait « t’as encore fait des siennes hier ». Et moi « non, j’ai arrêté avec ça » ou « non, pas du tout », mais ça se voyait, ça se sentait.  A cause de lui, j’ai eu plusieurs accidents de la route, sans trop de dégâts heureusement mis à part pour la voiture. Bon c’est que de la tôle ! On se di